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11 février : Journée internationale des femmes et des filles de Sciences
La Journée Internationale des Femmes et des Filles de Science a pour vocation de promouvoir les études et carrières des femmes dans les domaines scientifiques. Aujourd’hui, du moins, en 2022, les femmes ne représentaient que 33% des chercheurs dans le monde selon l’UNESCO. Pourtant elles sont quasiment la moitié (oui, la moitié), des étudiants de filières scientifiques. Seulement une petite partie d’entre elles choisissent une filière liée aux STEM, autrement dit aux disciplines Sciences, Technologie, Ingénierie (Engineer), Mathématiques. Autant vous dire que la France n’est pas très bien classée dans le rapport de disparité entre les sexes en sciences. En 2019, nous étions les derniers de l’Europe, juste avant la République Tchèque et les Pays-Bas !
En réalité, et depuis toujours, des femmes ont essayé et parfois réussi à apporter leur contribution aux domaines scientifiques. Voici 3 exemple parmi les femmes scientifiques du passé.
Quelques femmes de sciences du passé
Mais toutes ces femmes sont malheureusement des exceptions, car beaucoup d’entraves sociétales et culturelles font barrage à la gente féminine. En France, par exemple, ce n’est qu’en 1972 que les femmes ont été acceptées à la prestigieuse école Polytechnique. C’est en partie à cause de ces droits, tout récents, que les femmes sont encore sous-représentées dans les milieux scientifiques, mais aussi à cause de stéréotypes persistants.
Profitons de cet article pour faire honneur à quelques femmes de science actuelles, qui par leur simple présence ou par leur engagement, ont marqué l’accès des femmes à la science :
→ Anne Duthilleul-Chopinet.
Nous en parlions, elle est une des 7 premières femmes à avoir pu s’inscrire au concours Polytechnique. Anne en sortira lauréate et major. Elle enchaîne avec l’école des Mines et tout une brillante carrière : secrétaire générale du Centre national d’études spatiales, conseillère technique de la République… Dès 1985 elle participe à l’élaboration de bourses à la vocation scientifique et technique des femmes !
→ Katherine Johnson.
C’était une mathématicienne afro-américaine qui a conduit des travaux de calculs de navigation dans l’espace pour la NASA. Elle a notamment travaillé sur le programme Mercury, soit le premier programme spatial américain à avoir envoyé un homme dans l’espace, puis sur le projet Apollo 11 avec le premier pas sur la Lune, jusqu’aux missions sur Mars. Elle recevra de nombreuses distinctions de son vivant, et s’éteint en 2020.
→ Les chercheuses « rêvélées » par la crise du covid.
Katalin Karikó est une biochimiste hongroise qui était tout d’abord marginalisée à cause de ses recherches sur l’ARN, mais elle persévère et développe une méthode de thérapie génique sur ARN messager, aujourd’hui utilisée dans le monde entier pour les vaccins contre le Covid-19, mais aussi dans la recherche contre le cancer. La jeune Anika Chebrolu, à seulement 14 ans, isole via une simulation une protéine qui viendrait se fixer sur le virus Sars-CoV-2 annulant sa viralité et offre ainsi au monde une piste de recherche pour un remède supplémentaire !
Comment accompagner les petites filles ayant un attrait pour les sciences ?
Afin que les petites filles de tout horizon puissent plus facilement accéder aux métiers de science, à l’image d’Anika, nous pouvons en tant que parent, leur donner un petit coup de pouce. Dans un article précédent qui portait sur le bon développement de l’enfant, nous avions évoqué les jeux éducatifs orientés sur les disciplines scientifiques de type STEM (ou STIM en français). Nous avions vu que le mouvement et le sport sont essentiels aux enfants, mais que pratiquer en plus ce genre de jeux scientifiques participe grandement au développement de leur pensée logique. On ne cherche pas à faire de tous nos enfants de grands chercheurs mais à leur donner toutes les clefs pour qu’ils aient les moyens de le faire si cela est leur choix !
Pour cela, la marque Shifu conçoit des jeux éducatifs et interactifs pour les enfants. L’équipe de concepteur mise sur l’exploration à toutes les échelles et c’est ce pourquoi leurs jeux sont pratiques et emportables partout. Ils sont parfaits pour rendre utile le temps d’écran des jeunes.
De notre côté, nous avons sélectionné deux jeux de leur gamme :
- Shifu Plugo Link: un jeu pour stimuler la créativité et la perception dans l’espace de l’enfant au travers d’histoire amusantes et interactive. Les outils de jeux sont des blocs magnétiques pour résoudre des puzzles et défis constructifs qui mettront progressivement les capacités mentales de vos enfants à l’épreuve !
- Shifu Plugo Count : un jeu pour donner vie aux mathématiques et les rendre moins effrayantes. Il permet de se familiariser avec les chiffres tout en apprenant à compter : toutes les opérations de bases version ludique et amusante ! Ce jeu peut grandement aider dans le cadre de blocages des maths.
Pour utiliser ces jeux interactifs, vous aurez besoin de votre tablette et de télécharger l'application Plugo de Shifu. C'est tout !
Ainsi, ce sont des jeux éducatifs de choix pour les enfants de 4 à 10 ans, pour aider les jeunes filles à s’orienter vers les filières scientifiques. Les femmes et les filles excellent en sciences, autant que leurs homologues masculins.
A plus grande échelle les choses évoluent aussi en faveur de l’intégration et de la considération des femmes dans les sciences : La Coalition d’action sur les technologies et l’innovation incite les leaders mondiaux à investir dans les filles et femmes de sciences qui innovent dans leur domaine. Aux États-Unis, la découverte d’Anika Chebrolu lui a permis de décrocher la bourse du Challenge Discovery 3M du jeune scientifique, à hauteur de 25 000 dollars afin de poursuivre ses travaux ! En France, différentes bourses de différentes institutions privées et publiques permettent d’encourager, promouvoir et soutenir la recherche féminine.
Préparons nos filles à révolutionner le monde de la science !
